Voyage autour du Béarn

Nombre de messages : 321 Date d'inscription : 28/05/2007

[Caserne de l'ost Béarnais à Tarbes, le Jeudi 22 Mai 1456 au coucher du soleil]

Les préparatifs se poursuivent doucement. Dans le bureau du lieutenant Hod, Faster apporte une dernière touche à l’itinéraire empreinté par le comte. Celui ci, ainsi que le planning du voyage venait d’être accepté par la Commissaire au commerce. Le lieutenant de Mauléon avait étudié attentivement le terrain avant de venir à Tarbes. Il avait repérer les moindres recoins qui pourrait profiter à une embuscade. Certains ne pourraient être évités, provoquant chez le soldat une appréhension. Il lui aurait fallu un peu plus d’hommes, mais le comté ne peut pas se payer le luxe d’offrir une escorte imposante au vieux prince.
Faster se lève et regarde par la fenêtre. La journée touche à sa fin et l’humidité du soir commence à tomber. La charrette à moitié remplie du nécessaire vitale pour une mission de ce type, continue d’être chargée de paperasse. Même en rase campagne, le comte et sa CAC doivent pouvoir continuer à travailler pour le Béarn.
Les chevaux avaient étaient soigné et nourrit. Le Mauléonnais trépigne d’impatience.
Les soldats qui participent à cette mission nettoient leurs armes en attendant l’ordre de départ.
Séléne avait fais savoir qu’elle viendrait en début de soirée.

[RP ouvert à tous. Merci de respecter le jour ou le lieu ou se situe le rp]

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sélène a écrit:: [Au Château de Pau]

Sélène ne sait plus où donner de la tête, entre le tri des parchemins à amener avec elle afin de continuer son travail, superviser les personnes qu'elle a mandaté afin de remplir les réserves de son auberge ainsi que celles qui doivent s'occuper de préparer ses affaires personnelles et sa jument..Car pour elle hors de question de se promener dans un carrosse soporifique pour faire le tour de toutes les villes du Béarn..

Elle referme la dernière malle contenant parchemins vierges, encriers, plumes neuves et son fidèle boulier afin de bien tenir les comptes..Elle laisse échapper un soupir de soulagement et intime un serviteur d'amener le tout à la caserne de Tarbes auprès du Lieutenant Faster qui prendra la tête de l'escorte qui l'accompagnera ainsi que le Coms..

Elle sursaute soudainement, le Coms ! Elle devait aller le voir pour lui signifier la feuille de route du Lieutenant et lui parler de quelques affaires en cours afin d'avoir son sage avis..

Quelques heures plus tard, elle sort enfin du bureau du Coms, la mine préoccupée et le regard voilé de tristesse et prend la direction des écuries afin de récupérer sa jument..

[Caserne de Tarbes, au coucher du soleil..]

Tout était enfin prêt, les réserves de la taverne étaient pleines, Fablitos serait là pour tout gérer comme à son habitude..Elle monte en selle et se dirige vers la caserne où le Lieutenant Faster l'attend. Pour le voyage elle s'est vêtue de braies de cuir souple noir et d'une chemise blanche et de son mantel de cuir, besoin d'être à l'aise à cheval..Sélène lève son regard métallique vers le panorama majestueux d'un couché de soleil embrasant les Pyrénées, elle arrête un instant sa monture, songeuse, un voile triste passant sur son regard...Puis elle se reprend et continue la route perdue dans ses pensées..

Sélène arrive enfin en la caserne, point de départ de son voyage, son regard se pose sur les chevaux prêts à partir ainsi que sur la charrette comportant ses malles économiques et sa malle personnelle..Un léger sourire s'esquisse sur ses lèvres puis elle se laisse glisser de sa monture et la laisse auprès des autres chevaux, puis demande à rejoindre le bureau des officiers espérant y trouver le Lieutenant Faster. Elle est guidée par un soldat qui lui ouvre la porte, aussitôt elle remarque le Lieutenant faisant les cent pas, elle sourit amusée en s'adossant au chambranle de la porte, les bras croisés..

Bonsoir Lieutenant, est-ce ma personne que vous attendez avec autant d'impatience ?

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[Caserne de Tarbes, au coucher du soleil..]

Perdue dans ses pensées, Faster sursaute au son de la voix de la CAC.
Il se tourne vers elle en souriant.

sélène a écrit:: Bonsoir Lieutenant, est-ce ma personne que vous attendez avec autant d'impatience ?

Toujours……..

Le lieutenant la dévisage.

Je n’ai point entendu votre carrosse entrer dans la cour, madame.
S’adressant au garde qui a accompagner Séléne Vous pouvez disposer Soldat…

Le troufion s'exécute et referme la porte derrière lui.

Et bien dis donc…. Tu t’es mise à tes aises pour le voyage.

Faster la regarde de haut et bas….

Les soldats Willk et Evangline nous attendent dehors.
Je crois que tu les a rencontré cet après-midi il me semble.

L’officier de l’ost ouvre la porte et invite la commissaire au commerce à sortir du bureau de son homologue pour rejoindre l’escorte.

Nous passerons par la grande place avant de partir. Les deux amis dont je t’ai parler tout à l’heure nous attendent las bas.

Il tourne la tête vers la jeune femme et la dévisage de nouveau.

Tu es superbe. Mais est ce que cela convient à l’étiquette pour une personne de ton rang?

Le Mauléonnais se retient de rire. Il connaît depuis peu Séléne mais devine déjà sa réponse.

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sélène a écrit:: [Caserne de Tarbes, au coucher du soleil..]

Sélène sourit amusée à son "toujours", elle s'avance dans la pièce pour laisser le soldat refermer la porte, puis regarde le Lieutenant avec une malice non retenue..Ils était devenus amis avec une facilité qui les avait surpris tous les deux, comme si ils se connaissaient depuis des années..

Un carrosse ? J'aime ton sens de l'humour Lieutenant ! Je risquerais de m'endormir au premier roulis et je suppute que le Coms souffrirait de discuter à une dormeuse..

Elle capte son regard passant sur elle, sourit amusée, une pensée pour le bailli que si il voyait cela et entendait les paroles du Lieutenant ferait des bonds de cabris..Elle acquièsce de la tête quand Faster lui parle de ses hommes et de ses amis qui les accompagnerait jusqu'à Orthez..Puis elle plonge son regard dans le sien, hausse un sourcil amusé à sa dernière réflexion..Elle sourit lui répond en ouvrant la porte et se dirigeant vers l'extérieur..

A tes risques et périls cher Lieutenant, je pourrais me retrouver offusquée et demander à ce que tu sois punis..

Elle rit encore tandis qu'ils rejoignent les hommes dans la cour de la caserne..

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Willk a écrit:: Willk était posté dans la cour et attendait patiemment le départ maintenant très proche. Il ne discutait que très peu avec Evangeline, se tenant à son rôle de soldat. Cette mission d'escorte lui plaisait, il aurait presque envie qu'une bande de brigands s'attaquent à eux pour avoir un peu d'action. Hélas un tel mal ne serait pas souhaitable car il tenait tout de même à la réussite de la mission et les brigands n'oseraient les attaqués qu'en nombre supérieur.

Il marchait tranquillement, la main sur sa garde. Ses yeux regardaient à droite, à gauche. Il faisait des petits cercle dans cette cours pour éviter toute tentative de sabotage du convoi.

Le jeune soldat se répétait continuellement les informations qu'on lui avait donné. Il classait les personnes à protéger par ordre d'importance. La Dame, les deux "amis", le lieutenant, Evan et enfin sa propre vie. Ces priorités n'étaient pas forcément celle de son cœur mais cette mission lui en avait donné le devoir de toutes les protéger.

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feignant a écrit:: [Caserne de Tarbes, au coucher du soleil..]

Le sénéchal était assez occupé ces derniers temps, notamment à s'occuper d'Angélique, sa fille, Kirika étant en mission en Guyenne.

Le soir venu, il se rendit à la caserne pour aller assister au départ de l'escorte de la Cac. Le soldat qui gardait l'entrée lui indiqua qu'ils étaient dans la cour de la caserne.

Les soldat Evangline et Wiilk étaient déjà présent, il les salua. Sélène et Faster venait d'arriver, il se dirigea vers eux.

Salutation ! Alors Sélène, prête pour ce tour de Béarn ? Embête pas trop ton escorte hein, c'est tous des volontaires ^^

Tu as fais bon voyage Faster ? Désolé de pas être venu plus tôt pour t'accueillir mais comme tu le sais, Kirika fait partie de la lance envoyée en Guyenne, et donc je dois m'occuper de notre fille. Les joies de la parenté :wink:
Enfin tu connais ça ^^

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[Caserne de Tarbes, au coucher du soleil.]

Séléne et Faster venaient de rejoindre les soldats quand le Sénéchal fit son apparition.
Le lieutenant de Mauleon sourit à l’arrivée de celui-çi. Il n’a pas vu son supérieur et ami depuis qu’il a passé en revue toutes les casernes pour faire connaissance avec les soldats de l’OST.

feignant a écrit:: Salutation ! Alors Sélène, prête pour ce tour de Béarn ? Embête pas trop ton escorte hein, c'est tous des volontaires ^^

Tu as fais bon voyage Faster ? Désolé de pas être venu plus tôt pour t'accueillir mais comme tu le sais, Kirika fait partie de la lance envoyée en Guyenne, et donc je dois m'occuper de notre fille. Les joies de la parenté :wink:
Enfin tu connais ça ^^

Soldats Garde à vous.

Il salue Feignant de façon militaire.

Soldats Repos.

Faster s’avance alors vers lui.

Oui oui j’ai fait bon voyage. Un peu trop calme d’ailleurs. Pas un brigand à se mettre sous la dent. Ça commence à me manquer. Enfin…….
C’est surtout l’étripage qui commence à me manquer.

Il éclate de rire en regardant Séléne.

Alors comme ça, tu garde Angélique……
Je dois dire que j’ai du mal à t’imaginer dans le rôle du père qui s’occupe de son enfant.
Enfin bon, comme tu dis…je connais ça.
Et encore plus maintenant….. En plus de mes deux filles et de celles à Mikiss, il y a mon filleul Yvain qui est revenu auprès de moi.
Tu te rappelle d’Yvain… le fils à Lyris ?

Le lieutenant se tourne vers la Commissaire au commerce.

Euh….. excuses moi……
Je t'ai couper la parole. Ce n'est pas convenable.

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sélène a écrit:: [Caserne de Tarbes, au coucher du soleil.]

Ils pénètrent dans la cour tandis que le Sénéchal Feignant salue les deux soldats accompagnateurs...Elle sourit amusée de sa réflexion, hoche de la tête en faisant la moue comme si l'on interdisait à un enfant de tremper le doigt dans un pot de confiture par gourmandise..Soudain elle sursaute aux ordres criés par Faster, le regarde de travers l'air de lui dire, mais ça va pas de crier comme cela on n'est pas sourds hein ? non mais..Pas possible ces soldats..Haussement de sourcil amusé, puis elle se tourne vers le Sénéchal en lui offrant un sourire trop angélique pour être innocent..

Salut à toi ô Sénéchal promis j'essaierais de laisser tes hommes tranquilles !

Elle laisse les deux hommes discuter entre eux et grimpe sur sa jument, regarde la charrette en se demandant qui allait la conduire...Une étincelle coquine s'allume en son regard, un sourire amusé s'esquisse en entendant Faster parler étripage, elle fait avancer sa jument de quelques pas pour arriver à hauteur des deux hommes..

Z'avez fini de parler chiffons ? Hum...je suppute que c'est toi qui conduit la charrete Faster héhéhé...Bon...Ce n'est pas que vous n'êtes pas mignons tous les deux comme ça mais il faudrait peut-être songer à partir non ?

Elle les regarde tour à tour, souriant de son insolence, se disant que cela se paiera certainement un jour mais l'occasion était trop belle de les taquiner un tantinet...

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faster83 a écrit:: Le lieutenant regarde étonné Séléne.

Conduire la charrette ?????Moi ??????
Tu plaisantes j’espère ?????
C’est parce que je t’ai avoué être un piètre cavalier que tu me dis ça ?

Il regarde la charrette. Elle est remplie à ras bord. Le lieutenant se met à espérer qu’une roue ne se brise pas sous le poids des papiers et des malles emmenée par la Commissaire au commerce. Le Béarn étant nouvellement colonisé, certaines routes sont en piètre état.
Un homme à l’arrière de la carriole s’affaire. Faster indique du doigt la personne.

Il s’appelle Augustin. Il est sourd et muet. C’est lui qui conduira la carriole.
Il sait aussi faire à manger. Et avec le peu d’homme dont je dispose, ce ne sera pas du luxe.

Un large sourire apparait sur son visage.

A mois que cela ne soit toi madame le CAC qui ne soit de corvée de patate.

Il se mord les lévres.

Bon tu as raison. Il faut y aller.

L’officier salue son supérieur.

Prend soin de ta fille, et ne t’inquiète pas, moi je prends soin de tout ce petit monde.

Il rejoint le sourd et muet et lui fais signe de monter sur la charrette, puis va jusqu'à sa monture.

Soldats en selle.

Faster regarde Séléne qui le fixe d’un air moqueur.

Et toi, ne me regarde pas comme ça.

Il pose son pied gauche de l’étrier et d’un coup grimpe sur son cheval.
Il secoue la tête en guise de protestation en sentant des yeux posé sur lui.

J’attends toujours que tu me donne des cours.

D’un geste sur les rennes, le cheval se met à avancer. Sélene et son escorte passe dans les ruelles presque désertes. A cette heure, la majorité de Tarbais sont rentré chez eux après une dure journée de labeur. On peut sentir l’odeur de la soupe chaude qui s’échappe de chaumière aux fenêtres ouvertes. A l’entré des tavernes, quelques vagabonds dorment la, cuvant leur bières de la journée.
Après être passé sur la grande place et pris en charge Coxiben et Mague, la troupe franchit les remparts de Tarbes. Le soleil couchant donne une couleur orangée sur les sommets des Pyrénées.

Orthez,Orthez, vivement Orthez

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[Orthez, le 24 Mai 1456 au milieu de l'aprés midi]

Deux jours qu'ils venaient de quitter Tarbes.
Deux jours que Séléne et son escorte chevauchent leurs montures pour se rendre à Orthez. C'est les traits tirés et fatigués, qu'il rentre dans le village en milieu de l'aprés midi.
Faster n'a pas dormis de la nuit. La veille, aux alentours de Pau, ou le campement avait été installé, un groupe était passé à proximité du soldat. L'un d'eux, un homme, boitillait légèrement, fixant du regard le bivouac entier avec son air patibulaire. L'attitude de l'individu avait paru suspecte. Régulièrement, pendant que les soldats se relayaient à tour de rôle pour faire le tour de garde, Faster s'éloignait du campement pour observer le groupe de voyageurs.
Le jour avait fini par se lever en même temps que le campement. Après avoir avaler rapidement quelques mets afin de se remplir l'estomac. Tout le monde avait put remonter en selle et reprendre la route.
Faster arrête son cheval devant l'église. Il regarde autour de lui. C'est la première fois qu'il vient à Orthez.

II était temps que l'on arrive.
Soldat Evangeline, allez vous renseigner ou se trouve la caserne. Soldat Willk trouver moi un maréchal ferrant.

Il caresse l'encolure de sa monture.

Je crois que ce cheval à besoin de nouveau fer.
Après vous pourrez disposer, nous ne repartirons que demain soir.

Le lieutenant tourne la tête et se plonge dans le regard métallique de la jeune femme.

Tu as une idée ou dormir? Le coms a surement prévu quelques choses pour toi non?